Je ne décolère pas . Tous ces efforts  pour rien . LA CITES EST UN ECHEC IMMENSE .

Le thon rouge  emblématique , car il est le premier des espèces dûment commercialisée, pour lequel l'exemple et la référence permettait un engagement vers une préservation des ressources etde la biodiversité.

Je commence à me poser de sérieuses questions sur l'impact que des états (tous) , des hommes politiques , et même l'ensemble des ONGs peuvent avoir dans la gouvernance de ce monde  .

Jusqu'à présent , je me permettais de croire au dialogue, aux explications ,  au raisonnement , aux valeurs  communes,  au bien commun et au devenir de l'humanité .

Copenhague , le thon rouge , ....mais où va-t-on ?

 

La lobbycratie gagne toutes les batailles .

On s'étonnera du ralliement à un radicalisme dur  coté écologiste . 

Le ralliement à des organisations tels que Sea Sherperd (il ya  un capitaine dans ce navire là )  pour sauver les baleines , et prochainement le thon rouge ,  devient la seule voie vers laquelle peuvent se tourner tous ceux qui seront déçus de cet échec là et  qui sont fatigués par ces luttes pacifiques qui ne mènent à aucun résultat sinon du bruit.

 Quelques leçons à tirer  de cet échec, quitte à enfoncer des portes ouvertes  :

- la gouvernance mondiale ne marche pas : ce ne sont pas des démocraties qui s'expriment mais des lobbies ( incluant des groupement d'etats, autour du Japon( baleine , thon rouge) , de L'UE ( un pas en avant deux pas en arrière ) , ou autour de la Chine, des US   pour Copenhague)  et non plus des représentanst qui s'assurent de l'avenir des populations concernées .

- Le court terme prime sur le reste. doit on passer à des actions court terme plus directe , plus fortes pour inverser les agendas ? La guerre du temps restant est déclarée .

- l'échec sur le thon rouge indique que la destruction jusqu'a- boutiste , pour des raisons commerciales ,  ne peut être entravée avec les moyens actuels . Et ne me parlez plus de L'ICAT ou  de Mexico ...

- que l'épuisement des ressources n'a aucune raison de s'arrêter : aucun précédent  ne permet de contrer  la disparitions des prochaines espèces  déjà menacées.a près le thon , on comprendra que la  disparition d es  ours ,  ou des abeilles n'interesse personne .

- que l'incomprehension de l'irréversibilité du processus de destruction et de l'impact  énorme de cette destruction à tous niveaux  (les oceans sont un réservoir à tout niveau : chaleur, biodiversité, resource, etc..) conduit à faire comme si de-rien n'était , autrement dit,   à l'illusion que l'on peut  renvoyer   l'irresponsabilité à plus tard , et à les passer à ceux qui suivent ( la patate chaude deviendra brulante assez vite ..)

 

Plus dure sera la chute !

 

Je médite l'interview de Chistian de Duve ,  paru dans les Echos (ci-joint)  , et au sortir je me pose ces  questions : malgré la bonne conscience de faire ce que je peux pour que les choses changent, est ce bien suffisant ? est ce inutile ?  futur inéluctable ?  suis je dans l'erreur ? faut il en faire plus ? comment ? ou faut il  attendre la chute  ?

 

L'optimisme est de rigueur . Il y a des jours où il  a aussi ses limites .

 

 

 

Daniel
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