La Finlande organise un sommet pour sauver la Baltique
LEMONDE.FR avec AFP | 26.01.10 | 17h41

 
La Finlande a invité les chefs d'Etat et de gouvernement des pays riverains de la Baltique à un sommet le 10 février, destiné à sauver la mer, considérée par les autorités finlandaises comme la plus polluée de la planète. "Nous voudrions qu'ils viennent ici avec un engagement précis sur ce qu'ils feront, ce que leurs gouvernements feront", a déclaré l'ambassadeur finlandais pour la Baltique, Jari Luoto.
 
La présidente finlandaise, Tarja Halonen, et le premier ministre, Matti Vanhanen, organisent cette réunion en collaboration avec le Groupe d'action pour la mer Baltique (BSAG), une fondation qui cherche à générer et coordonner les initiatives pour sauver cette étendue d'eau menacée par la pollution.
DU CONCRET APRÈS L'ÉCHEC DE COPENHAGUE
Les eaux peu profondes, enclavées et saumâtres de la Baltique sont particulièrement vulnérables à la pollution car elles mettent beaucoup plus longtemps que les autres mers pour éliminer les substances toxiques. Après l'échec du sommet de Copenhague sur le climat, le sommet de la Baltique veut "se concentrer sur la mise en œuvre et l'action", plutôt que d'être une plate-forme de négociation, ou d'accoucher d'une simple déclaration, a affirmé M. Luoto.
Parmi "la centaine d'engagements" à des actions concrètes, qui doivent être pris à Helsinki pour sauver la Baltique, certains concerneront notamment le recyclage des eaux usées ou la sécurité maritime.
Les neuf nations riveraines de la Baltique (Suède, Danemark, Allemagne, Pologne, Russie, Estonie, Lettonie, Lituanie et Finlande) ont confirmé "un haut niveau" de participation, a assuré M.Luoto, ajoutant que les noms des représentants seraient annoncés le 2 février. D'après les médias finlandais, le premier ministre russe, Vladimir Poutine, et la chancelière allemande, Angela Merkel, seront présents. Ont également été invités la Norvège en tant que voisin et contributeur aux efforts d'assainissement de la Baltique, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, des responsables de milieux d'affaires, ainsi que des ONG. Au total, environ 400 personnes sont attendues.