vendredi 9
mars 2007, 10h45
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Par Ouerdya AÏT-ABDELMALEK
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LA-SEYNE-SUR-MER
(AFP) -
A l'heure où les dirigeants européens se penchent jeudi et vendredi à Bruxelles sur le
développement d'énergies non polluantes, le directeur général des services de
la commune de 61.000 habitants, Jean-Paul Cabanis, se félicite d'avoir franchi
le pas sur le site, en friche depuis 1986, des anciens chantiers navals.
"C'est une énergie gratuite et renouvelable", souligne-t-il.
C'est la première fois dans l'Union européenne qu'un projet exploitant
l'eau de mer est développé à une telle échelle, sur
La technologie employée est pourtant connue depuis plus de cent ans
puisqu'elle sert à faire fonctionner les réfrigérate
A La-Seyne, calories et frigories sont capturées dans l'eau de mer grâce à
trois échange
La "boucle" va dans un premier temps alimenter
un palais des congrès et un pôle théâtral de 500 places chacun ainsi qu'un
ensemble de 500 logements à construire.
Mais la municipalité compte étendre le circuit à des bâtiments publics
anciens comme l'Hôtel de Ville. Elle va aussi encourager à se raccorder au
dispositif les promote
M. Cabanis, sans vouloir "passer pour exemplaire", aimerait faire
des émules chez ses voisins du pourtour méditerranéen. "L'investissement
(2,5 millions d'euros dont la moitié à la charge de la commune, ndlr) est lourd
mais si on vise le moyen et long terme, nous sommes gagnants comme utilisate
Selon le responsable des services techniques de La-Seyne, André Thomas, la
consommation d'énergie sera divisée par trois, la facture des utilisate
Le caractère corrosif de l'eau de mer qui oblige à utiliser du titane, un
métal très cher et très résistant, dans l'échangeur thermodynamique explique la
lourdeur de l'investissement. Les coûts d'entretien sont aussi élevés, car des
organismes vivants viennent se déposer sur les tuyaux et filtres en plastique.
Dans un pays où l'électricité est actuellement la moins chère d'Europe en
raison du choix du nucléaire, peu de communes sont
prêtes à consentir de tels investissements. Mais la donne semble
changer. "Le message écologiste est à la mode et payant
électoralement", constate M. Nunes.
La-Seyne n'est toutefois pas préc